On en avait rêvé, et ils nous ont comblés. Cette équipe et son staff méritent tout notre respect. Après Toulouse, c’est Monaco qui est tombé dans le piège rouennais. Les monégasques ont pris le match très au sérieux, en prenant la possession du ballon, mais sans parvenir à se créer véritablement d’occasions. Pourtant, sur une accélération dans la surface, un attaquant monégasque était fauché par AGGOUNE à la 35e minute. Pénalty transformé par BALOGUN…0/1.

Dès lors il était à craindre que la supériorité des joueurs de la Principauté prenne définitivement le dessus. La rapidité du jeu collectif et la technique individuelle étaient parfois difficiles à maîtriser pour nos rouennais, mais l’abnégation, le sérieux et la solidarité des Diables Rouges étaient des atouts importants pour le FCR. Et après un tir détourné par le poteau et une tête de MION repoussée sur la ligne par un défenseur, la récompense est intervenue à la 45e minute avec cette passe décisive de Valentin SANSON pour son compère Clément BASSIN, qui permettait de revenir au score et faisait exploser de joie le public(1/1).

La seconde période voyait le FCR plus à l’aise, très solide collectivement, et se créant quelques intrusions dangereuses dans la défense monégasque, dont un nouveau dégagement sur la ligne. Le coach monégasque voyant son équipe en difficulté décidait de donner du sang frais à son équipe en remplaçant d’un seul coup trois joueurs. Les monégasques ont alors retrouvé plus d’ardeur et surtout un jeu collectif rapide, mais les rouennais n’ont pas été impressionnés pour autant. Ils sont restés calmes, et poussés par les supporters, on imaginait que l’exploit pouvait être réalisé. Les minutes s’égrenaient, et on sentait les joueurs de la Principauté loin d’être sereins…

L’arbitre sifflait la fin du match, et un nouveau scénario de tirs au but s’annonçait. Une fois de plus, les Diables Rouges s’imposaient dans une séance stressante, alors que BALOGUN avait eu l’occasion de donner la victoire à son équipe sur le 5e tir. Mais c’était sans compter sur AGGOUNE, qui détournait le tir. Les Rouennais transformaient alors le 6e pénalty. Et Monaco trouvait à nouveau AGGOUNE sur le dernier pénalty! Diochon pouvait alors littéralement exploser dans une joie indescriptible, partagée avec les joueurs.

Enfin, un grand merci aux abrutis qui ont lancé pétards et fumigènes. La sanction ne tardera pas à tomber avec le grand risque de priver le public du 1/4 de finale contre Valenciennes à Diochon.

Quoiqu’il en soit, félicitations aux joueurs et au staff.